/ Pascal Berger
Sculptures 1991-1998

Ce travail de sculpture se développe autour du mouvement.

Le mouvement n’est pas ici le déplacement à proprement parler, il est rotation, balancement. C’est une invitation au voyage intérieur. La mémoire se fait sélective, et ne restitue que certains souvenirs : l’hélice du bateau, de l’avion, la voile, le mât, les empennages…

La sculpture devient alors évocatrice de cette conquête de la mer ou des airs.

Le vent fait vivre ces volumes, son souffle oriente doucement les dérives, les hélices se mettent en mouvement plus ou moins vite selon sa force, son désir. Le ciel devient lui-même toile de fond, c’est le départ.

Comme le bateau ou le planeur, les sculptures ne contrent pas le vent. Les structures évidées de fer et d’aluminium, jouant sur le plein et le vide, aident l’air à circuler et font évoluer le volume à sa guise. Celui-ci se découpe en structures, comme un bateau ou un avion se divise en couples. Quelques fois pourtant, le thème de la navigation ou de l’aviation est mis de côté. Naissent alors le poisson ou la branche et sa feuille, mais toujours demeure la structure, cette fois arête ou nervure, le vent, ce vent qui donne vie aux choses et nous apporte des nouvelles de là-bas.

Sculptures en aluminium et fer.
Dimensions : de 80 cm à 8 m de hauteur.


/ Pascal Berger
Sculptures 1996-1998

Réalisation de petites sculptures en acier poli, rotation, balancier à eau avec évaporation, déséquilibre, multi-plans de fonctionnement…

Dimensions : de 40 cm à 1 m de hauteur.



/ Pascal Berger
Sculptures 1998-2002

Travail sur des formes aérodynamiques en sculpture. L’arrivée des colonisateurs sur les terres promises avec toutes les violences qu’ils peuvent engendrer. Appropriation et déshumanisation de l’indigène pour le rendre, lui et sa terre, exploitable et corvéable à souhait. Sculptures noires enchâssées, transpercées, sculptures dynamiques qui transpercent, déchirent le ciel.

Sculptures en acier et inox.
Dimensions : de 90 cm à 2 m 50 de hauteur.